Né avec une ampoule dans sa petite menotte, Philips ne mise plus, comme on sait, sur cette vieillotte technologie. Il y a plus juteux. Les applications paramédicales, par exemple, qui ont cet incomparable avantage de reposer sur un marché marché Lieu parfois fictif où se rencontrent une offre (pour vendre) et une demande (pour acheter) pour un bien, un service, un actif, un titre, une monnaie, etc. ; un marché financier porte sur l'achat et la vente de titres ou d'actifs financiers. (en anglais : market)"captif" (les malades , y compris imaginaires) et subsidié par la sécurité sociale. Certes. Encore faut-il pouvoir se débarrasser des vieux rossignols. Philips s’est engagé à éjecter son département éclairage avant la fin du semestre 2016, par une mise en Bourse ou en dénichant des repreneurs intéressés au "deal". Jusqu’il y a peu, Philips tablait sur une offre de la société Melrose mais, informe l’agence d’information financière Bloomberg, c’est tombé à l’eau. D’autres candidats repreneurs se presseraient cependant au portillon : Blackstone, Onex, Apollo Global Management et Go Scale. Point commun de ces étranges volatiles : tous des fonds d’investissement spéculatifs, de même que la société londonienne Melrose, dont Wikipedia dit pince-sans-rire qu’elle est "spécialisée dans l’acquisition et l’amélioration des performances de sociétés en difficulté". Il faut de tout pour faire un monde ?

Source : De Telegraaf, 1er avril 2016, http://www.telegraaf.nl/dft/bedrijven/philips/25521988/___Kandidaat-koper_Philips_Lighting_haakt_af___.html

Building Philips Hong-Kong, CC via Flickr